Vous êtes un investisseur, un mécène, un passionné ou tout simplement un futur entrepreneur. Votre cible c’est l’Afrique et vous souhaitez miser sur un secteur d’avenir. Vous avez envie de prospérer sur un terrain prestigieux, un univers exclusif et en plein essor. Essayez les cosmétiques qualitatifs, quantitatifs en Afrique. C’est un secteur dont le potentiel n’est pas tout de suite perçu par les pouvoirs financiers du continent. Il profite donc aux marques étrangères qui ont réussi à s’implanter progressivement dans les pays stratégiques du continent. Aujourd’hui, les africains promeuvent et encouragent l’utilisation des produits issus de l’industrie étrangère. Erreur? Ignorance? ou tout simplement manque de repères et de fabrication locale à promouvoir et à soutenir?
État des lieux
Le marché des cosmétiques africains est en progression constante de plus de 10 % par an, contre 4 % dans le reste du monde. Ce constat est en majeure partie dû à l’évolution démographique sur le continent composé d’1, 4 milliards de consommateurs potentiels. Ce chiffre pourrait évoluer et atteindre 2,4 milliards d’habitants d’ici 2050 avec une croissance évolutive de la classe moyenne africaine. Le business de la beauté était estimé à 10 milliards d’euros en 2017 en Afrique subsaharienne selon Euromonitor. Les chiffres évoluent constamment. IL Y A DE L’ARGENT À SE FAIRE. Ceci tout en développant un secteur timide mais à fort potentiel.
Les cosmétiques naturels en Afrique devraient passer de 3,55 milliards de dollars en 2023 à 4,95 milliards de dollars d’ici à 2028 selon les prévisions du cabinet indien Mordor Intelligence.
Dans un tel contexte, de petites et moyennes marques africaines et étrangères innovantes et très flexibles pourront rivaliser avec des géants du secteur, établis sur le continent depuis plusieurs années. Ceux-là qui ont très vite aperçu le potentiel du marché et qui se sont installés très tôt avec leur produits. Tout ceci sera vecteur de grandes opportunités pour l’implantation de grandes industries en Afrique, des filiales et pour la création d’emplois.
L’Afrique pourrait s’imposer sur le marché des cosmétiques africains hautement concurrentiel et dominé par les grands groupes français, allemands, indiens, chinois, britannique et américains.
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Les pays concernés
Selon Business France, le Cameroun et la Côte d’Ivoire sont considérés comme les principales portes d’entrée pour le marché des produits cosmétiques en Afrique Centrale et en Afrique de l’Ouest. Ces deux pays brassent des centaines de millions de consommateurs par an. De grands budgets pour de grandes industries qui sucent le continent.
La donne doit changer! La tendance pourrait être inversée et est déjà en voie. L’Afrique et ses fils s’indignent d’être le refuge, le repère et le marché de consommation des cosmétiques européens. Ceux-ci s’approvisionnent en grande partie en Afrique en matières premières. Ils effectuent ensuite les différentes transformations pour enfin réintroduire les produits finis sur le même marché à des prix 200 fois plus exorbitants. Les marques occidentales investissent dans les complexes des femmes africaines. Ils se proposent en solution dans les déboires de la gente féminine.
Les produits sont alors orientés pour des besoins décriés par la communauté. Les panneaux et spots publicitaires miroitent un monde meilleur grâce aux ‘’actions magiques’’ de ces produits importés pour les femmes. Cette politique a connu du succès mais se fait de moins en moins désirable.
Les exigences du marché des cosmétiques africains
Le défi est de taille. Les femmes africaines et leur entourage sont de plus en plus exigeants sur ce qu’ils utilisent non seulement sur leur peau, sur leur cheveux et encore sur d’autres parties sensibles de leur corps. Conquérir le marché des cosmétiques reviendra donc à miser sur des produits répondant aux besoins de la tendance afro. Une sorte de marché de niche qui proposerait des produits naturels dont les ingrédients sont associés à la terre africaine. C’est un investissement qui jouera sur la fibre patriotique, l’appartenance à la terre d’origine, à l’Afrique mère et à ses ressources naturelles.
Les produits capillaires défrisant et les crèmes éclaircissantes ont longtemps dominé le marché. Mais aujourd’hui, les femmes ont soif d’innovation, de naturel et de produits biologiques. Les consommateurs exigent des produits auxquels ils peuvent s’identifier. Face à cette demande sans cesse croissante, une vague de production afro va naître et n’aura que pour objectif ultime de conquérir le marché de sorte à rivaliser les marques déjà existantes. Ces nouvelles marques adoptent une démarche plus éco-responsable dans la conception des produits.
Elles s’inspirent des traditions ancestrales, des recettes de grand-mères, des secrets de famille conservés et qui ont des résultats appréciables. Pour ces petites marques répondant à ces besoins spécifiques, le challenge est de taille. Elles peinent pour la plupart à émerger sur le marché. Cette situation s’explique notamment par le manque de visibilité de ces marques. Elles ont besoin d’être portées dans leurs activités pour accélérer leur développement pour le bonheur des africains.
Découvrez et saisissez les opportunités existantes sur ce continent pour développer des courants d’affaires dans l’industrie des cosmétiques africains et de ses produits finis.